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  • Vous trouverez ici des Fans Fictions francophones et des traductions tournant autour de la série Xena la Guerrière. Consultez la rubrique "Marche à suivre" sur la gauche pour mieux utiliser le site :O) Bonne lecture !!
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12 septembre 2012

Conquise, partie 7

Conquise, partie 7

Par Leslie Ann Miller

 

Disclaimers- Les personnages de Xena et Gabrielle appartiennent à Universal et Renaissance Pictures. Aucune violation du copyright n’est intentionnée.

Violence- Oui, assez. Rien de pire que vous pouvez voir dans la série.

Subtext/sexe- Oui, cette histoire décrit des actes sexuels entre femmes. Si c’est illégal où vous êtes, vous devriez essayer de lire autre chose.

Hurt/Comfort- Oui

Autres- Cette histoire est basée sur l’épisode d’Hercules « Armaggedon Now »

Remerciements- Je suis spécialement reconnaissante à Fizz pour toute son aide. Egalement merci à Ellen et les ex- gardes ? pour leur relecture et leur assistance.

 

Laissez-moi savoir en anglais ce que vous en pensez, bon ou mauvais ! Mon adresse mail est : Gunhilda@ionet.net (auteur)

 

Ou en français à gagamare@free.fr ! (traductrice)

 

 

Le lendemain, je trouvais Xena couchée sur le sol de sa cellule, fiévreuse et incohérente.

 

A nouveau, je grimpais l’escalier de bois jusqu’au bureau de la dirigeante.

 

« Elle va mourir si tu ne l’aides pas ! » dis-je quand Thalassa, à nouveau, m’ignora tandis que j’entrais.

 

« Je sais. » Elle leva la tête et sourit. « Peut-être que sans Xena entre nous, nous pourrons être amies à nouveau. »

 

« Quoi ? ! » Ce fut la première fois qu’il me vint à l’esprit que Thalassa pouvait être mentalement dérangée.

 

« Toi et moi Gabrielle, ne peux-tu pas sentir la connexion ? Nous… nous sommes faites l’une pour l’autre ! Nous ne devrions pas nous disputer à propos de Xena. »

 

Je me reculais lorsqu’elle se leva et fit un pas vers moi. Dieux, après les quelques jours qui venaient de passer, je sentais plus de connexion pour Xena que pour elle.

 

« N’aie pas peur, Gabrielle. Quand tu as massé mon bras… je l’ai su, que nous allions passer le reste de nos vies ensemble. Tu ne peux pas me dire que tu ne le ressens pas aussi. » Elle fit à nouveau un pas en avant et j’en fit un autre en arrière. Je me tenais maintenant dans l’embrasure de la porte. Encore deux pas, et je reculerais dans les escaliers, ce qui n’est pas une chose facile à faire quand on a des béquilles.

 

J’ingurgitais difficilement. Chère Athéna, comment ai-je pu me mettre dans ce pétrin ? « Thalassa, nous avons passé une bonne soirée ensemble. C’est vrai que nous avons pleins de choses en commun, mais… » Je reculais à nouveau d’un pas.

 

« Mais ? Mais ? ! Mais quoi Gabrielle ? » Elle se tenait juste devant moi maintenant, et elle baissais son visage à hauteur du mien.

 

Je n’osais pas reculer plus loin. Qu’est-ce qu’elle faisait ? !

 

Thalassa toucha délicatement le coté de ma joue, puis fit courir ses doigts à travers mes cheveux jusqu’à l’arrière de ma tête. Soudain, elle poussa ma tête en arrière tandis qu’elle plantait ses lèvres carrément sur les miennes.

 

« Mmmmmph ! » J’étais si surprise, mon premier baiser, je ne savais pas trop si je devais y prendre plaisir ou être furieuse. J’essayais de me retirer, mais le bras musclé de Thalassa me retenait en place, et je répugnais à lâcher mes béquilles par peur de perdre l’équilibre.

 

Finalement elle me relâcha, me regardant dans les yeux avec une telle intensité que j’en restais sans souffle. Je fus soudainement consciente de la chaleur de son corps irradiant contre le mien, du mouvement descendant et remontant de ses seins pressés contre les miens. « Tu m’appartiens, Gabrielle, » murmura-t-elle.

 

Ce fut ça. Je n’appartenais à personne ! Je sentis la rage m’envahir à l’intérieur. Comment osait-elle m’embrasser sans ma permission ? ! Sans même y penser consciemment, je la giflais.

 

Elle fut stupéfaite, puis se reprit. Je la regardais tandis que la surprise sur son visage se transformait en colère qui égala la mienne. Avant que je ne puisse réagir, elle me poussa en arrière de toute sa force.

 

Mes béquilles s’envolèrent tandis que je volais en bas des escaliers. Mon corps exposa de douleur tandis que j’atterrissais durement, et dégringolais cul par-dessus tête au bas de l’escalier. Je m’étendis, sonnée, en bas, blessée à de trop nombreux endroits, très vaguement consciente de Thalassa criant au-dessus de moi et du son de pieds courant vers moi.

 

Des mains douces me firent rouler, et je grognais tandis que le mouvement envoyait une douleur déchirante à travers ma tête et ma jambe.

 

La voix de Thalassa coupa à travers une brume rouge de douleur. « Emmenez là à la cellule de Xena et jetez là dedans. »

 

Je me forçais à ouvrir les yeux et vis les expressions horrifiées des deux gardes à coté de moi. « Ma dame ? » demanda l’un d’eux.

 

« Emmenez là à la cellule de Xena ! » l’engueula Thalassa. Elle usait de cette voix ; la voix à laquelle elle savait qu’ils obéiraient. Je perdis même connaissance tandis qu’ils attrapaient mes bras pour m’emporter.

 

 

La douleur. Ma tête me faisait mal. Ma jambe me faisait mal. Mon dos me faisait mal. Je me forçais à ouvrir les yeux alors qu’un grand fracas retentissait derrière moi. Les gardes… ils partaient. J’étais dans la cellule de Xena. Autant pour ne jamais déverrouiller sa cage ! Elle était couchée, seulement à quelques centimètres de moi, son corps nu luisant avec la chaleur, la fièvre, inconsciente de ma présence. La lumière faiblit tandis que les gardes se retiraient dans les escaliers, prenant la torche avec eux, me laissant seule dans l’obscurité. Dieux comme j’avais mal. Je haletais pour de l’air. J’étais glacée. Mon corps était glacé, mon esprit était glacé, mon âme était glacée.

 

Je combattais pour rester éveillée. J’avais envie de vomir. There was enough pain that I knew I must be hurt rather badly, but I couldn't think straight. A coté de moi, Xena gémissait doucement. Non, pas seule. Je souris sans le vouloir. Xena avait trop chaud et j’avais trop froid. Mordant ma lèvre pour combattre la douleur, je rampais jusqu’à ses cotés et enroulais mes bras autour de son torse brûlant avant de m’évanouir à nouveau.

 

 

Tout d’abord, il y eut la conscience de la douleur, ensuite, la pensée à demi cohérente que ma tête me faisait mal. J’ouvris les yeux dans l’obscurité. Où étais-je ? J’avais l’impression d’être couchée sur le dos sur un sol dur et gelé, et il n’y avait pas que ma tête qui était douloureuse. Ma bonne jambe… Je combattais un moment de panique. Qu’était-il arrivé ? Je ne parvenais pas à m’en souvenir. Où étais-je ? J’avais si froid ! J’essayais de bouger la tête. Belle erreur… mon estomac se rebella.

 

« Doucement là, » dit une voix dans l’obscurité, me faisant une peur bleue. Des chaînes raclèrent, et une main chaude serra mon épaule, me maintenant en place. « N’essaye pas de te relever. »

 

Ma bouche était sèche comme du papier de verre, et ma langue était épaisse et engourdie, mais j'essayais cependant de parler. « Où… ? »

 

Un silence, puis finalement : « Quelle est la dernière chose dont tu te rappelles ? »

 

C’était dur de se concentrer. J’avais du mal à me rappeler quoi que ce soit. Alexandre. Le palais. Un voyage en mer ? « L’île du Requin ? »

 

« Bien ! » La voix semblait surprise. « Te rappelles-tu de ton nom ? »

 

« Gabrielle, » répondis-je après un moment.

 

La main serra mon épaule. « Bien. Tu t’améliores. »

 

« Qu’est-ce… qui est arrivé ? »

 

« Te souviens-tu t’être battue avec Thalassa ? »

 

« Qui ? »

 

« Ah petite, tu es vraiment dans le brouillard, » rigola doucement la voix.

 

« Ce n’est pas d-drôle ! » protestai-je faiblement. Je tremblait désormais, et j’avais des pulsations terribles dans la tête.

 

« Oh, mais si tu connaissais l’ironie ! »

 

Il y avait quelque chose d’étrangement familier dans cette voix, mais je ne pouvais la replacer. « Qui… êtes-vous ? Pourquoi je ne p-peux rien voir ? »

 

« Tu ne peux rien voir parce qu’il fait vraiment très sombre ici. Pour ce qu’il en est de qui je suis, cela attendra encore, je pense. »

 

J’avais vraiment du mal à aligner la moindre pensée. « Si froid… »

 

« Même avec les couvertures ? »

 

« Si froid… »

 

J’entendis une longue et lente inspiration. « Très bien. Promets de ne pas m’en vouloir lorsque tu recouvreras tes esprits, d’accord ? » Un corps vraiment très chaud s’enroula autour de moi, la tête sur mon épaule, un bras en travers de ma taille.

 

Presque instantanément, une vague de somnolence me parcourut. « Si sommeil… »

 

« Tout va bien. Je te réveillerais à nouveau dans un petit moment. Peut-être que la prochaine fois, tu t’en souviendras. »

 

La voix était réconfortante et semblait calmer la douleur. Bientôt je me mis à dériver dans l’oubli bienvenu du sommeil.

 

 

J’ouvris les yeux pour rencontrer l’obscurité, des souvenirs de mauvais rêves obscurcissant ma conscience. Où étais-je ? Ma tête me faisait terriblement mal. « Ouch, » dis-je en ayant rien de plus profond.

 

« Gabrielle ? » demanda une voix proche de moi.

 

La mémoire me revint en bloc. Thalassa… les escaliers… Xena. Dieux, j’étais enfermée dans la cellule de Xena, n’est-ce pas ? « Xena ? ! »

 

Ma soudaine panique devait se refléter dans ma voix, car il se passa quelques secondes avant que Xena ne réponde. « J’en ai bien peur. Te rappelles-tu comment tu as atterri ici ? »

 

« Thalassa… les gardes… Combien de temps… ? »

 

« Environs trois jours. »

 

Trois jours ! J’étais dans la cellule de Xena depuis trois jours, et j’étais toujours en vie ? Alexandre disait souvent que les dieux aimaient les fous et les poètes. Peut-être avait-il raison. « Thalassa ? »

 

« Toujours pas vue. Ni son précieux Capitaine. »

 

« Les gardes ? »

 

« Bande de lâches ! Ils n’ont même pas ouvert la porte ! Au moins, ils ont apporté des couvertures et de la nourriture en plus. »

 

« J’ai mangé ? » Comme s’il voulait me répondre, mon estomac gargouilla.

 

Xena gloussa. « Un petit peu. Je t’en ai gardé, aussi, même si ce n’était pas facile. Arès ne va jamais me pardonner. »

 

« Arès ? » J’étais perplexe.

 

« Oh, euh… un de mes rats domestiques. » Elle semblait embarrassée. « J’étais fatiguée de les tuer, et, et bien, j’ai commencé à les apprivoiser à la place. Je partage un petit peu de mon repas avec eux chaque jour. »

 

Xena, Destructrice des Nations, partageant de la nourriture avec ses rats apprivoisés. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Je souris.

 

Xena renifla. « Bel et bien pathétique, hein ? »

 

« Non, touchant ! Vraiment. »

 

« Tu rigoles ! »

 

« Ouais… »

 

Après une longue pause, je l’entendis étouffer un rire et changer de positions. « Gabrielle… »

 

« Xena… » dis-je en même temps.

 

« Toi d’abord, » dit-elle.

 

« Je… euh… » Et bien, n’était-ce pas justement une situation incroyablement embarrassante ? Je savais que Xena avait plein de raisons de vouloir me voir morte, et elle avait manifestement eu une grande opportunité de faire que son vœu se réalise. « Merci de ne pas m’avoir tuée, » dis-je simplement. Pour le moment. Je suppose que je lui devais quelque chose pour ça, au moins.

 

Elle garda le silence pendant un inconfortable long moment. « Assez curieusement, » a-t-elle dit finalement, « Je n’ai aucun désir de te faire du mal, Gabrielle. »

 

J’expulsais un soupir de soulagement. Il semblait qu’elle disait la vérité. « J’en suis heureuse. »

 

Encore un silence. « Tu penses que tu peux manger quelque chose ? » demanda-t-elle finalement. « Les gardes ont laissé une pleine outre d’eau. »

 

« L’eau d’abord, ensuite la nourriture, » fis-je en souriant.

 

« Je vais t’aider à t’asseoir. N’essaie pas de m’aider. Je ne veux pas que tu mettes la moindre pression sur ta jambe. »

 

« Ma jambe ? » Ca faisait une douleur sourde, mais elle était principalement engourdie.

 

« C’est cassé. »

 

Je me sentis faiblir. « Oh dieux… ! »

 

Xena agrippa fermement mon épaule alors que je commençais à me débattre. « Ooooh ! Ne panique pas. Elle va guérir. Je l’ai arrangée, et j’ai engourdi les nerfs pour que tu ne puisses pas la bouger. Aussi longtemps que tu ne bougeras pas trop, ça ira bien. »

 

Mes tremblements étaient incontrôlables désormais. Je ne pouvais pas supporter l’idée de traverser à nouveau ça, d’être complètement impuissante et immobile ; des mois de peine sans aucune dignité. Qui prendrait soin de moi ? Je ne pouvais pas le faire ! Pas encore.

 

Xena me secoua gentiment. « Gabrielle, ça va guérir. Est-ce que tu me comprends ? »

 

Je ne pouvais m’en empêcher, je commençais à sangloter hystériquement.

 

Xena gémit. « Ne pleure pas. S’il te plaît ne pleure pas. »

 

Elle semblait irritée, mais je m’en moquais. « Mieux vaut mourir… mieux vaut mourir… »

 

« Oh, Gabrielle… » Elle se repositionna derrière moi. Des mains robustes relevèrent mes épaules dans une position semi- couchée, et elle me tint dans ses bras. « Tu ne voulais pas me laisser mourir, alors je ne te laisserais pas mourir, » murmura-t-elle dans mon oreille.

 

En y repensant, je sais que j’étais toujours légèrement irrationnelle du fait de ma blessure à la tête, mais à ce moment, je n’étais consciente que de la colère justifiée qui m’envahissait. Je luttais contre sa poigne. J’essayais de la frapper avec mes coudes. « Tu m’avais fait ça ! Tu l’avais fait ! Si ce n’était pas pour toi, je ne serais pas là ! Soit maudite, Xena ! Soit maudite ! Je te hais ! »

 

Je ne me souviens actuellement pas de ce qui est arrivé après ça. Xena jure que je me suis lancée dans un de mes meilleurs discours sur la vicieuse cruauté de la Conquérante tandis qu’en même temps je faisais de mon mieux pour griffer son visage. Elle n’avait pas de problèmes pour se protéger elle-même, mais elle n’était pas capable de me protéger en même temps, et dans mes efforts pour la blesser, je parvins à défaire tout ce qu’elle avait fait pour arranger ma jambe cassée.

 

Sans besoin de parler, lorsque je revint à la raison, j’étais à l’agonie. Je ne pouvais sentir Xena nulle part à proximité, et j’étais hébétée et confuse. Je pouvais sentir que ma jambe était tordue dans un angle bizarre, et ça m’effrayait terriblement. Je ne voulais pas mourir ainsi dans le noir, seule. Les larmes coulèrent à nouveau, sans pouvoir s’arrêter. Je ne voulais pas mourir. Je ne voulais pas vivre. Je ne voulais pas être infirme. « Aidez-moi, » murmurai-je finalement ; à l’intention des dieux, de Xena, de la petite voix dans la lumière blanche. A quelqu’un, n’importe qui. « Je vous en prie, aidez-moi. »

 

« Pourquoi le devrais-je ? » grogna Xena dans l’obscurité.

 

J’étouffais un sanglot. « Je t’en prie… ne me laisse pas comme ça… »

 

Lorsque tout ce que je reçus en réponse fut le silence, je couvris mon visage avec mes mains et commençais à pleurer avec ferveur.

 

« Oh, pour l’amour de Zeus, » s’exclama Xena avec dégoût. « Tu as survécu à la crucifixion mais tu deviens hystérique pour une jambe cassée ? Que se passe-t-il avec toi, de toute façon ? S’il te plaît, dis-moi que tu n’étais pas si pleurnicharde avec le beau gosse… »

 

Je l’entendis se déplacer vers moi ; sentis des mains tracer la courbe de ma hanche. Soudain, elle me pinça deux fois, et ma jambe s’engourdit. J’eus un hoquet de surprise à la libération de la douleur, presque étourdie de reconnaissance. « Qu’est-ce que tu as fait, demandais-je incrédule, essuyant les larmes de mon visage.

 

Elle soupira audiblement. « C’est un vieux truc qu’une amie m’a appris. »

 

« Je suppose que tu ne peux pas l’utiliser pour me débarrasser de ce mal de tête ? » demandais-je en plaisant à moitié.

 

« Non. Maintenant ça va faire mal. Essaie juste de te détendre. »

 

Je reniflais. « Se détendre. D’accord. Je vais juste… AAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! ! ! » Je ne voulais pas crier, et surtout pas après son commentaire à propos d’être une pleurnicharde. Mais par les dieux, je jure qu’elle a essayer de twist my leg off. Non seulement ça faisait mal au delà de la crucifixion, mais la sensation de grincement tandis que les os frottaient les uns contre les autres était extrêmement déconcertante.

 

« Là, » dit Xena, « tout ira mieux. » Elle semblait satisfaite, même dans l’obscurité.

 

« Oh dieux… tu as aimé ça, n’est-ce pas ? » Je grognais. Je me sentais à nouveau nauséeuse.

 

« Ouais, » répondit Xena. « As-tu encore faim ? »

 

« Oh dieux ! » grognais-je à nouveau, avec plus d’insistance cette fois.

 

« Oh non. » Elle semblait savoir ce qui se passait, car ses mains vissèrent ma jambe. « Roule sur le côté. Je veux être sure que ta jambe tourne avec toi. »

 

Je fis ce qu’elle demandait et vomit promptement. Mon estomac était bel et bien vide, alors ce ne fus pas spécialement dégoûtant, mais même ce haut-le-cœur sec ne fut pas très plaisant. Je roulais sur mon dos.

 

« Tu te sens mieux ? » demanda Xena.

 

« Un peu. » Je me sentais un peu mieux dans ma peau en tout cas. J’étais trop épuisée pour sentir quoi que ce soit de plus.

 

« De rien. Voudrais-tu de l’eau ? »

 

« Oui, s’il te plaît. »

 

Il y eut un petit moment avant que Xena ne se repositionne et me tende l’outre d’eau. Elle releva ma tête afin que je puisse boire.

 

J’avais vraiment très soif, et ce fut bon de sentir l’horrible goût de la bile disparaître de ma bouche. « Merci, » lui dis-je quand j’eus terminé.

 

« De rien. » Elle prit l’outre d’eau de mes mains et reposa doucement ma tête. Elle toucha ma joue. « Gabrielle… » commença-t-elle avant de s’arrêter.

 

« Oui ? » l’incitais-je à parler.

 

Sa main cessa de me toucher. « Rien. Est-ce que tu es bien installée ? Penses-tu que tu puisses rester ainsi ? »

 

De toute manière, j’étais presque épuisée. « Mmmmmmm. » Il ne me fallu pas longtemps pour sombrer dans le sommeil.

 

Suite dans la partie 8

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