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  • Vous trouverez ici des Fans Fictions francophones et des traductions tournant autour de la série Xena la Guerrière. Consultez la rubrique "Marche à suivre" sur la gauche pour mieux utiliser le site :O) Bonne lecture !!
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12 septembre 2012

Conquise, partie 9

 

Conquise, partie 9

Par Leslie Ann Miller

 

Disclaimers- Les personnages de Xena et Gabrielle appartiennent à Universal et Renaissance Pictures. Aucune violation du copyright n’est intentionnée.

Violence- Oui, assez. Rien de pire que vous pouvez voir dans la série.

Subtext/sexe- Oui, cette histoire décrit des actes sexuels entre femmes. Si c’est illégal où vous êtes, vous devriez essayer de lire autre chose.

Hurt/Comfort- Oui

Autres- Cette histoire est basée sur l’épisode d’Hercules « Armaggedon Now »

Remerciements- Je suis spécialement reconnaissante à Fizz pour toute son aide. Egalement merci à Ellen et les ex- gardes ? pour leur relecture et leur assistance.

 

Laissez-moi savoir en anglais ce que vous en pensez, bon ou mauvais ! Mon adresse mail est : Gunhilda@ionet.net (auteur)

 

Ou en français à gagamare@free.fr ! (traductrice)

 

 

C’était difficile de compter les jours dans l’obscurité totale. Même les visites des gardes semblaient irrégulières et inégalement espacées. Je perdis complètement conscience du temps. Je pouvais avoir été là depuis quelques jours ou un mois ; ça n’avait pas beaucoup d’importance. Cela semblait une éternité.

 

Seule la présence de Xena me gardait saine d’esprit. Son doux toucher lorsqu’elle vérifiait mes blessures était mon ancre à la réalité. Sa voix apaisait mes peurs.

 

Nous parlions de pleins de choses dans le noir. Je lui avais raconté d’autres de mes histoires, et elle m’en avait dit plus sur son passé. Je m’étais surprise à m’ouvrir à elle dans des manières que je n’avais jamais fait auparavant avec qui que ce soit, et assez incroyable, elle répondait avec respect et sympathie.

 

Lorsque nous ne parlions pas, nous nous tenions simplement l’une l’autre, prenant du réconfort dans la chaude étreinte d’un autre être humain.

 

C’est dans un de ces moments que je fus réveillée d’un doux sommeil par Xena appelant mon nom.

 

« Gabrielle, » murmura-t-elle.

 

« Mmmmm ? » demandai-je ensommeillée, notant que Xena était pelotonnée à côté de moi, sa tête sur mon épaule, un bras et chaîne posé en travers de mon estomac.

 

« Gabrielle, » chuchota à nouveau Xena, cette fois plus attentivement.

 

« Xena, c’est bon, je suis là, qu’est-ce qu’il y a ? » baillai-je, me demandant pourquoi elle murmurait alors qu’il ne semblait manifestement pas qu’un garde allait arriver. Il n’y avait aucun signe d’une quelconque lumière de torche.

 

« Oh, Gabrielle, » répéta Xena, cette fois plus sensuellement, et sa main glissa lentement de mon estomac jusqu’à ma poitrine.

 

Soudain, je fus complètement réveillée. « Xena ? Qu’est ce que tu fais ? »

 

« Si belle, » marmonna Xena, pelotonnant encore plus sa tête dans mon épaule.

 

« Xena, es-tu réveillée ? » demandai-je avec un doute.

 

Sa main commença à caresser mon sein à travers le léger tissu de mon chiton, et elle gémit. « Oh oui, j’aime quand tu me touches là ! »

 

Mes mains ne la touchaient pas du tout ! Oh dieux ! Xena était endormie, et je vivais un de ses rêves érotiques !

 

J’eus le souffle coupé lorsqu’elle pinça mon téton. « Xena ! » sifflai-je, secouant doucement son épaule.

 

Ca eut l’effet indésirable d’obtenir un nouveau gémissement, et elle se colla encore plus à moi, enroulant sa jambe autour de ce qui restait de ma bonne jambe, pressant son aine contre ma cuisse.

 

Oh dieux, oh dieux ! Toute pensée rationnelle me quitta un moment quand elle commença a pousser en rythme contre moi.

 

« Oh oui, Gabrielle ! » souffla-t-elle et sa main abandonna mon sein et glissa plus bas à travers mon estomac. Et continua à descendre.

 

Je criais plus fort quand ses doigts firent pression sur mon entrejambe, et qu’elle posa ses hanches entre mes jambes. J’attrapais sa main et lui donnais un coup de coude dans l’estomac. « Xena, REVEILLE-TOI ! » C’était définitivement quelque chose de bien trop tordu que de penser à la laisser continuer à me faire l’amour dans un rêve tandis que j’étais bien réveillée pour l’apprécier.

 

Elle se réveilla en sursaut et avec un grognement. « Quooiiii ? Quu’est-ce que c’est ? Gabrielle ? »

 

Je relâchais sa main. « Xena, Tu étais en train de faire un rêve ! » lui dis-je, faisant de mon mieux pour dissimuler l’embarras de ma voix.

 

« Un rêve ? » marmonna-t-elle, reposant sa main dans sa position originale sur mon estomac. Soudain, je la sentis se raidir. « Oh non… »

 

Elle se souvenait. « Oh si. »

 

Elle roula précipitamment de moi sur son dos. « Gabrielle… »

 

Elle semblait si mortifiée que je ça me fit sourire. « Tout va bien Xena. Tu dormais. »

 

« Mais… je…, oh non… et je t’ai réveillée ? ! »

 

Je me mis à rire. « Oh ouais. C’est un peu dur de dormir malgré ça. »

 

« Je suis tellement désolée… » Si j’avais pu la voir, je suis sûre qu’elle aurait été toute rouge.

 

J’allongeai le bras et touchai son visage, me sentant soudainement mélancolique. « Ne le sois pas. C’est… » j’ingurgitais difficilement. « Tu appelais mon nom. C’est agréable de savoir que quelqu’un pense à moi de cette manière, même seulement dans un rêve. »

 

Xena resta silencieuse pendant un long moment inconfortable, et j’essayais de trouver quelque chose pour éclairer son humeur lorsqu’elle roula sur le côté à nouveau, face à moi. « Gabrielle, tu es une femme très belle et très désirable. Je pense à toi ‘de cette manière’ lorsque je suis très bien éveillée. Je pensais… Je pensais bien que j’avais été claire là dessus auparavant, » dit-elle, et je pus entendre le sourire dans sa voix.

 

« Je pense à toi dans le noir, » dit-elle. « Je pense à ce que ça serait de te toucher… »

 

« Je… je pensais que tu me raillais jute, » dis-je doucement.

 

Xena grogna. « La vérité fait la plus efficace des armes, quand elle est correctement maniée. J’essayais de te faire mal, oui. Je savais que tu serais dégoûtée et dérangée par le fait que je te trouvais attirante. Et c’est douloureusement manifeste que tu es complètement inconsciente de combien adorable tu es réellement. Je sais que tu n’as aucune raison de me croire après tout ce que je t’ai fait, Gabrielle, mais tu es réellement magnifique. »

 

« Comment peux-tu dire ça ? » murmurai-je, sentant ma gorge se serrer.

 

« As-tu déjà regardé dans un miroir ? »

 

« Bien sûr ! »

 

« Mais tout ce que tu vois, c’est une jambe manquante, » continua-t-elle. « C’est peut-être ce que beaucoup de gens voient, Gabrielle, mais ce n’est pas ce qu’Alexandre voit, et ce n’est pas ce que je vois. Je vois une jeune femme très capable et courageuse dont la beauté illumine cette cellule comme aucune lumière de torche ne pourrait le faire. » Elle toucha ma joue avec sa main, et je clignais des yeux pour repousser deux larmes.

 

« Est-ce que tu pleures ? » demanda-t-elle doucement.

 

« Je suis désolée, je sais que tu n’aimes pas ça… » J’essuyai mon visage avec ma main.

 

« Chhhh. » Elle saisit ma main et l’embrassa tendrement, et je fermais les yeux et pressait mes paupières pour arrêter d’autres larmes. Elle changea à nouveau de position, et je la sentis s’étendre au dessus de moi, sentis ses lèvres toucher les miennes dans le plus gentil des baisers.

 

Mes battements de cœur devinrent plus rapides, et je fis courir mes doigts à travers les cheveux de Xena, la tirant plus près. Le baiser s’approfondit alors, et me perdis dans la sensation. Xena grogna, puis se repoussa, me laissant sans souffle.

 

J’avais peur, mais je voulais plus. Je voulais qu’elle me fasse me sentir voulue, me sentir désirée, me sentir… normale. Je n’avais aucune idée de comment m’y prendre pour faire l’amour à une autre personne, mais ma main trouva son sein, et le prit en coupe, faisant courir mon pouce sur son téton en érection. Aphrodite aide-moi maintenant !

 

Xena eut une grande inspiration lorsque je l’ai touchée, mais s’assit ensuite sur ses talons, bougeant hors de ma portée. « Gabrielle, je n’est pas bien pour toi. »

 

Je couvris mon visage en désespoir. « Comment par Hadès saurais-tu ce qui est bon pour moi, Xena ? » demandai-je amèrement, clignant des yeux.

 

« Est-ce que tu me veux vraiment, petite fille ? » ronronna Xena de l’obscurité après une longue pause. « Pense à ça. Est-ce que tu me veux vraiment, la Conquérante, être la première à te prendre ? Je t’ai faite perdre ta jambe. Veux-tu réellement perdre ça pour moi également ? La première fois est toujours spéciale, tu sais. »

 

Ses mots m’avaient transpercé jusqu’aux os. « Sois maudite ! » criai-je dans mes mains.

 

« Okaaay, » dit Xena, sa voix soudainement contrite. « Ca manquait de tact. » Elle prit mes mains dans les siennes et les éloigna de mon visage. J’essayai de résister, mais elle me tenait fermement.

 

« Laisse moi tranquille ! » crachai-je.

 

« Non. Gabrielle, du calme. Je suis désolée. Je… Je n’aurais pas dû dire ça comme ça. S’il te plaît, du calme. » Elle serra mes mains pour me rassurer, puis continua avant que je ne puisse l’interrompre. « Tu as raison, je ne sais pas ce qui est bon pour toi. Peut-être que je ne sais rien de plus, mai. Mais il fut un temps où je… t’aurais juste prise… sans autre pensée, sans considération… juste parce que je te voulais, et que je savais que je pouvais… » Elle relâcha mes mains. « Gabrielle, je ne veux plus être cette personne, mais je… je n’ai pas vraiment d’expérience là dedans. Je suis désolée. »

 

J’ingurgitais difficilement, essayant de garder mes émotions sous contrôle. Ce qu’elle avait dit était parfaitement sensé. Il m’apparaissait que Xena ne savait plus que moi comment faire l’amour. Bien sûr, elle avait plus d’expérience avec le sexe, mais pas avec l’amour.

 

Ce mot mit fin à mes tergiversations. L’amour. Mais bien sûr que nous ne nous aimons pas l’une l’autre ! Pas étonnant que cette entière situation était si paumée. J’étais si confuse. Je n’aimais pas Xena. Je ne voulais pas aimer Xena. Mais j’avais tant envie d’elle… Je voulais que ses mains me touchent, sentir sa peau chaude contre la mienne… J’en avais besoin… ! J’avais mal de sentir ses lèvres pressées contre les miennes, ses doigts me massant, ses hanches poussant… Je frissonnais à ce souvenir. « Xena, est-ce que tu me veux ? » murmurai-je, essayant de garder ma voix neutre.

 

« Non, » répondit-elle si doucement que je ne l’entendis presque pas. « Pas comme ça. »

 

Non. Non ! Le mot se répétait lui même dans mon esprit comme j’étais couchée là, engourdie. Non. Bien sûr que non. Toutes ses paroles sur la beauté… mensonges, mensonges, mensonges ! Encore une ruse, encore une moquerie. Oh, il était possible qu’elle voulait sincèrement que je prenne ça comme quelque sens déplacé de pitié, mais ça ne comptait pas. Je n’était pas réellement belle. Je n’étais pas normale. Je n’étais pas désirable. Les appétits de Xena pour le sexe étaient légendaires, mais elle ne voulait pas de moi même après un an d’abstinence ! Cela ne faisait aucun doute que dans son rêve j’avais deux jambes, et que nous étions sur des propres draps en soie dans son palais à Corinthe.

 

« Gabrielle, » dit-elle doucement, caressant mon épaule.

 

« Ne me touche pas ! »

 

Elle éloigna précipitamment sa main comme si je l’avais brûlée. « Je suis désolée. »

 

« Ne le sois pas. Tu m’avais avertie que la vérité faisait la meilleure arme. »

 

« Ce n’est pas… » elle s’arrêta, jurant dans sa barbe. Elle attrapa une des couvertures avec colère, et je l’entendis aller à l’autre bout de la cellule.

 

Je fermais mes yeux, incapable de même pleurer. Je me sentais creuse. Vide. Malade. J’allais mourir dans ce trou maudit, et tout ce qu’Alexandre retrouverait serait mon corps pourri. Cela sembla prendre une éternité avant que le sommeil vienne me secourir dans mon malheur.

 

 

Je me réveillais en sursaut, mon cœur faisant la course à cause d’un autre cauchemar. Dedans, j’étais une esclave à bord d’un bateau s’explosant contre les rochers dans une tempête. J’étais clouée au mât, et je me noyais tandis que le bateau sombrait, incapable de m’échapper. Je pris une profonde inspiration, rassemblant mes pensées, et essayant de repérer mon environnement. J’étais toujours dans la cellule de Xena.

 

« Mauvais rêve ? » demanda une voix provenant d’un coin.

 

« Oui, » répondis-je en tremblant.

 

« Je t’aurais réveillée, mais tu m’as dit de ne pas de toucher. » Ca ressemblait à la Xena de ma première visite, à nouveau, en colère, pleine de dépit.

 

Je scrutais l’obscurité, me sentant aussi impuissante que je l’étais dans mon rêve. Pas étonnant que j’avais rêvé de me noyer. Ma vie était un bateau qui sombrait. La guerre était finie, et Xena était défaite. J’avais mes histoires à écrire, mais tout mon but dans ma vie désormais. Alexandre n’avait plus besoin de moi. Ma famille n’avait pas besoin de moi. Perdicas était mort. Si je mourrais demain, à qui manquerais-je ? Même Alexandre m’oublierait bien assez tôt. Et quelle importance si le futur n’entendait pas parler de la rébellion par moi ? Est-ce que ce serait une si grande perte ? Peut être que le futur n’y ferait même pas attention.

 

Je fermais les yeux et me réprimandais pour me laisser aller à une telle auto pitié. Cette éternelle noirceur rongeait mon âme. Je ne pensais pas supporter ça plus longtemps. « Je comprends maintenant pourquoi vous vouliez mourir, Xena, » soupirais-je fortement. « A quoi ça sert de vivre ainsi ? »

 

« Alexandre va venir pour toi, » répondit Xena doucement, toute trace de colère partie de sa voix.

 

Et ensuite quoi ? Je pouvais anticiper les mois de totale dépendance jusqu’à ce que ma jambe guérisse, si elle guérit jamais. Et après ça ? Des années de solitude, recluse dans le palais d’Alexandre. Comme se serait sympa ! Je reniflais, sceptique. « Avec ma chance, l’aide du cuisinier va réussir à se perdre sur sa route en direction de Corinthe. »

 

« Et puis Thalassa va finir par revenir à ses sens. Ou un des gardes va parler au prochain bateau d’approvisionnement. Tout ira bien Gabrielle. »

 

Elle semblait sincère, mais je n’étais pas d’humeur à être consolée.

 

« Tu ne me crois pas, n’est-ce pas ? » demanda Xena.

 

Je ne répondis pas.

 

« Parle-moi de ton rêve. »

 

« Je mourrais dans un naufrage. »

 

« Vraiment ? »

 

« Oui. »

 

« Mais… ce n’est pas la raison pour laquelle tu es énervée maintenant, n’est-ce pas ? »

 

Je ne voulais pas y penser. Ca n’était pas important. Rien n’était importait.

 

Je l’entendis se lever et venir vert moi. Elle s’assit près de moi à nouveau et prit ma main.

 

Je pensais à la repousser, mais je ne le fis pas. J’avais besoin d’être touchée.

 

« Gabrielle, » dit doucement Xena, « je… je suis désolée. Je n’avais pas l’intention de te blesser. » Elle embrassa mes doigts.

 

J’inspirais, mais elle relâcha ma main avant que je ne puisse protester.

 

« Ce donjon, » dit-elle. « Ce n’est pas l’endroit où tu devrais faire l’amour pour la première fois… » continua-t-elle maladroitement comme je ne répondais pas. « Je ne suis pas la bonne… Gabrielle, je t’ai crucifiée. Je suis une personne terrible. Il est impossible que tu puisse me vouloir moi… »

 

« Je ne pense pas que ce soit le problème, Xena, et tu le sais, » dis-je avec colère.

 

« Oh pour l’amour des dieux, Gabrielle, ta jambe est cassée ! »

 

« Et après que tu fasses ton pinch dessus, je pourrais difficilement le sentir ! »

 

« Mais dans un donjon… ! »

 

« Je ne pourrais jamais sortir d’ici, Xena. Peut-être que je ne veux pas mourir vierge. Peut-être que je voulais juste expérimenter… ça… juste une fois… »

 

« Gabrielle, tu va sortir d’ici. Tu auras d’autres opportunités ! »

 

J’éclatais d’une rire dur. « Avec qui Xena ? Avec qui ? ! Personne ne va jamais tomber amoureux de moi ! »

 

« Tu crois vraiment ça, n’est-ce pas ? » murmura Xena.

 

Je fermais les yeux. « Qu’y a-t-il à aimer ? »

 

« Gab… » commença Xena, avant de se racler la gorge audiblement. « Là, » murmura-t-elle lentement. « Laisse-moi te montrer. » Elle prit à nouveau ma main et embrassa la cicatrice rugueuse sur le dos de ma main où le clou avait traversé. Elle la retourna alors et embrassa la cicatrice de l’autre côté.

 

J’avalais difficilement, et elle prit mon autre main, répétant l’action.

 

« J’ai envie de toi Gabrielle. J’ai tant envie de toi, » dit doucement Xena.

 

Je gémis, sentant mon désir pour elle revenir en pleine force. « Alors s’il te plaît… ! » suppliai-je.

 

Je l’entendis prendre une profonde inspiration, et fut ensuite près de moi, ses mains explorant mon corps, son toucher me ramenant à la vie de l’engourdissement de la dépression, ses lèvres faisant une trace de feu le long de mon cou. Je haletais lorsque une de ses mains trouva mon sein et titilla mon téton.

 

« Tu es si belle, Gabrielle, » murmura-t-elle dans mon oreille avant de pincer mon lobe.

 

Je gémis de plaisir, plus aux mots qu’aux sensations. J’étendis le bras vers elle et caressais son visage, son cou, ses épaules. Elle se recula.

 

« Non ! » plaidai-je, essayant de la retenir.

 

Elle rigola doucement. « Ne t’inquiète pas, je vais juste sortir de ce chiton. » Un moment plus tard, elle fut à mon côté à nouveau et je sentis tirer sur mon propre vêtement. Je l’aidais à le faire glisser en haut de mes cuisses, mes hanches et ma taille. Elle fit courir ses mains sur mes côtés, le remontant au dessus de mes seins puis te tirant au dessus de ma tête.

 

Je tremblais dans l’air frais, me sentant exposée et vulnérable.

 

« Dieux, Gabrielle, tu es parfaite, » murmura Xena le souffle coupé, et je souris.

 

J’essayais d’imaginer à quoi elle devait avoir l’air, agenouillée près de moi, toute nue dans toute sa gloire. L’image qui me vint à l’esprit fit même battre mon cœur plus fort. « Xena… »

 

Elle couvrit ma bouche avec un baiser, brutal et passionné. J’enroulais mes bras autour de ses épaules, conduisant son corps vers le mien. Elle bougea légèrement et une chaîne glacée traîna en travers de ma poitrine tandis qu’elle essayait de retrouver son équilibre. J’eus le souffle coupé et tressaillais à ce contact.

 

« Désolée pour ça, » marmonna Xena, et commença à se repositionner elle-même à nouveau.

 

« Non ! » haletais-je. « Je veux te sentir sur moi… »

 

Xena grogna et roula au-dessus de moi, enjambant ma demie jambe. Elle m’embrassa à nouveau et abaissa ses hanches entre mes cuisses.

 

« Oh dieux, » murmurai-je, me cambrant contre elle. Le mouvement me causa quelques douleurs dans ma jambe cassée, mais je n’y fis pas attention.

 

Sa main commença à masser mon sein et le curieux mélange du métal glacé et de la chair brûlante contre ma peau sensible me fit trembler de plaisir. Mes doigts s’enfonçaient dans les muscles épais de son dos.

 

Xena haletait désormais, son visage si près du mien. Je pouvais sentir son souffle sur ma joue, sentir sa vitesse s’accélérer tandis qu’elle bougeait contre moi. Je sentais son humidité enduire le long de ma jambe à chaque poussée, et je tentai de l'attirer plus près, à la recherche de pression contre mon propre clito.

 

Je gémis, cherchant quelque chose de plus direct, puis fus récompensée quand elle abandonna mon sein et se redressa sur ses deux bras, enserrant ma jambe entre les sienne, poussant son bassin en avant, augmentant le frottement contre mon centre. « Oh ouiiiii ! »

 

Elle continua ses poussées contre moi, et je sentis l'exquise chaleur monter entre mes jambes. Je touchais ses seins avec avec mes mains, les caressant et les serrant doucement.

 

« Oh yeah », grogna Xena. « Plus fort ! »

 

Je m'exécutais avec joie, les pétrissant de toute ma main.

 

« Oh dieux ! » Cria Xena, et je la sentis trembler. Son dos se cambra, et elle colla son pubis sur ma cuisse. « Oh dieux ! » répéta-t-elle, tandis que je sentais un autre soubresaut traverser son corps. Elle rentra dans mon bassin. « Oooooh dieux ! » cria-t-elle d'une voix enrouée alors que son corps tout entier se convulsait dans une explosion de sensations avant de s'effondrer au dessus de moi, pantelante.

 

Elle haleta ainsi pendant un moment, et je me délectai en sentant son torse brulant et couvert de sueur m'écraser. Je faufilais mes doigts entre nos corps et caressais brièvement sa toison de poils pubiens. Je les glissais plus loin et sentis la moiteur entre ses plis, m'émerveillant de la fermeté de son clito, le titillant avec mon doigt. Ses cuisses tressautèrent encore, capturant ma main, et je sentis un nouvel orgasme parcourir son corps.

 

« Oh Gabrielle, » murmura Xena, et je sentis ses mains s'éloigner de mes reins. Elle se retourna doucement sur le coté et fit courir sa main à travers les muscles tendus de mon ventre. Elle blottit sa tête dans mon cou, et je sentis sa langue le long de ma mâchoire.

 

Je grognais de frustration, quémandant quelque chose d'autre.

 

Xena gloussa, et glissa sa main entre mes jambes.

 

Je criais et m'accrochais à son épaule avec ma main libre.

 

« Tu es tellement mouillée, » ronronna Xena, et ses doigts caressèrent légèrement le bout de mon clito, me faisant me tortiller sous son toucher.

 

« Oh dieux, Xena s'il te plait ! »

 

« S'il me plait quoi, Gabrielle ? »

 

« Plus fort, » je gémis, en poussant mes hanches plus haut.

 

« Est-ce que c'est ce que tu veux », me demanda-t-elle, augmentant la pression.

 

« Oh oui, » haletais-je. « Oh oui ! Je pouvais sentir la tension grandir à chaque caresse, me sentant frémir sous son corps, me tendant pour la libération tandis qu'elle augmente le tempo et la pression de ses caresses. Juste alors que je pense que je ne pourrais pas aller plus loin, elle plonge ses doigts profondément en moi, et je sens mon orgasme dans une explosion de plaisir et de douleur. « Oh ouiiiiiiiiiiiii ! »

 

Xena continue de bouger ses doigts en moi tandis que vague après vague font trembler mon corps. Petit à petit, mes muscles commencent à se relâcher, et pendant un instant je me sens entière, satisfaite, complête... remplie. Puis Xena embrasse mes lèvres et retire lentement ses doigts.

« Tu es si belle, Gabrielle, » dit elle doucement.

 

Je souris et pense que cette femme vient juste de me donner le plus précieux cadeau possible. « Comme toi, » je murmure en le pensant réellement.

 


Suite dans la 10ème et dernière partie

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Commentaires
E
Quand paraitra la suite ? J'aimerai tellement la lire.
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R
trop contente de lire cette suite<br /> <br /> encore bravo ;)<br /> <br /> et merci
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G
Un vrai plaisir que de pouvoir lire la suite de cette histoire. Merci Gaya.
Répondre
I
Joli retour Gaya !<br /> <br /> Boum!3 Chapitres !<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour ta persévérance pour cette histoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Isis.
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