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Guerrière et Amazone
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  • Vous trouverez ici des Fans Fictions francophones et des traductions tournant autour de la série Xena la Guerrière. Consultez la rubrique "Marche à suivre" sur la gauche pour mieux utiliser le site :O) Bonne lecture !!
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2 décembre 2012

Concours Bardique L'astronomie texte 1

 

CONVERSATION

de Gaxé

Le vieillard resserra les pans de son manteau autour de lui, frissonnant en levant les yeux vers le ciel pour voir les nuages, poussés par le vent, entamer une course si rapide qu’on aurait cru qu’ils allaient faire le tour de la planète en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le ciel, plus sombre que durant la nuit la plus noire qui soit, semblait de plus en plus bas et le vieil homme baissa instinctivement la tête, plissant les paupières pour éviter que la poussière, soulevée par le même vent ne lui entre dans les yeux, avant d’accélérer, allongeant ses foulées autant qu’il le pouvait dans l’espoir de sortir de la forêt avant le premier coup de tonnerre.
Devant lui, il aperçut un écureuil qui grimpait à toute vitesse le long du tronc noueux d’un chêne, certainement centenaire à en juger par sa taille, et se pressait d’aller se mettre à l’abri, tandis que, tout près de là, il entendait de nombreux sons qui lui indiquaient que tous les animaux qui vivaient dans les environs faisaient de même.
Un premier éclair zébra le ciel, si loin encore de l’endroit où se trouvait l’homme qu’il ne perçut aucune lueur, si brève soit-elle, mais son inquiétude augmenta au son du tonnerre, alors même que son grondement, du fait de son éloignement, ne résonnait pas très fort dans ses oreilles. Une nouvelle rafale de vent secoua violemment les branches de tous les arbres qui l’entouraient, lui faisant de nouveau lever les yeux, jute au moment où tombaient les premières gouttes de pluie.
A ses pieds, les feuilles mortes s’amoncelaient, poussées en tas plus ou moins hauts jusque sur le sentier qu’il suivait, le dissimulant parfois entièrement à sa vue, avant qu’il ne réapparaisse quelques mètres plus loin, couvert de cailloux que la pluie, il le savait, rendraient glissants, particulièrement après qu’il commence à descendre, dans une pente de plus en plus raide, jusqu’à ce qu’il arrive au fond de la vallée.
Ce n’était pas encore vraiment la pluie qui tombait, mais seulement quelques gouttes éparses, çà et là, épaisses et lourdes, et qui produisaient un son mouillé et si étrangement fort que le vieillard avait parfois l’impression que ce simple bruit résonnait autant que des tambours l’auraient fait dans une plaine déserte. Un deuxième éclair illumina le ciel, un peu plus proche cette fois, suffisamment pour qu’à la faveur de sa lueur, l’homme aperçoive le flanc de la montagne, sur sa droite, et le torrent encore mince, qui bondissait de rocher en rocher en lançant des gerbes d’eau scintillante, même dans la pénombre ambiante. Sur la rive, la silhouette tremblotante d’un chamois se découpa un court instant, les yeux de l’animal semblant fixés directement sur ceux de l’homme qui marchait, jusqu’à ce que l’obscurité revienne et efface toute possibilité d’un échange visuel quel qu’il soit.
Une nouvelle bourrasque, plus violente que les précédentes, faillit lui arracher des mains le sac de toile qu’il tenait serré dans sa main gauche, et il enroula la cordelette qui le fermait autour de son poignet, faisant plusieurs tours pour être sûre de ne pas le perdre. Soupirant bruyamment, il grimaça sous le poids de l’objet qu’il contenait, mais ne ralentit pas son pas, entamant la portion de sentier la plus escarpée en écarquillant les yeux pour bien voir les éventuels obstacles qui pourraient se trouver sur son chemin.
Il lui fallut longtemps, mais après plus d’une marque de chandelle, et alors qu’il était encore à bonne distance de la vallée, il trouva enfin l’abri qu’il cherchait depuis qu’il avait senti venir l’orage. Une grotte, dont il avait repéré l’emplacement au cours des nombreuses promenades qu’il avait faites dans la région au fil des années, alors qu’il s’en allait observer les cieux, comme pratiquement pendant chacune des nuits de sa longue vie d’adulte.
Soulagé de pouvoir se mettre au sec, il poussa un profond soupir de contrariété en pénétrant à l’intérieur de la grotte, remarquant immédiatement le cheval, près de l’entrée, le feu qui s’éteignait doucement ainsi que la silhouette allongée tout près du foyer aux braises rougeoyantes. Mais il n’eut pas le temps d’en voir davantage, ni de manifester sa contrariété d’une autre manière qu’il sentait une lame se poser sur sa gorge.
-« Qui es-tu, et pourquoi es-tu là ? »
Très lentement, il tourna la tête en direction de celle à qui appartenait la voix, distinguant la haute silhouette d’une femme vêtue d’une armure, dont l’attitude indiquait clairement qu’elle ne plaisantait pas. Très doucement, il écarta les bras en repoussant les pans de son manteau afin de bien montrer qu’il était sans arme, avant de répondre d’un ton apaisant.
-« Je m’appelle Galiléos, et je viens dans cette grotte pour les mêmes raisons qui vous ont poussées à y entrer vous-mêmes j’imagine, pour m’abriter de l’orage. »
Pendant un moment qui parût très long au vieil homme, la femme resta immobile, l’observant des pieds à la tête sans rien dire, retirant son arme de la gorge du vieillard, mais la laissant levée comme si elle se tenait prête à parer une éventuelle attaque, et c’est au moment où l’homme, fatigué d’attendre que sa méfiance se dissipe, s’apprêtait à bouger malgré la menace, qu’elle se décida enfin à rengainer sa lame, désignant le sac de toile accroché au poignet du vieillard d’un geste de menton.
-« Qu’est-ce que tu as là-dedans ? »
Le premier mouvement du vieil homme fut de ramener le sac près de lui, le collant contre sa poitrine tout en se redressant, montrant clairement que ce qu’il contenait était précieux pour lui et qu’il n’était pas disposé à s’en séparer, mais il répondit tout de même, sans marquer de réticence particulière.
-« C’est un grimoire, un livre qui contient toutes les notes que j’ai prises au cours des années. »
La femme, haussa un sourcil, l’air vaguement ironique.
-« Un grimoire ? Et quel genre de choses as-tu donc notées ? Quel sujet peut bien mériter que tu prennes tant de soin à remplir un vieux livre ? »
Sans répondre, le vieillard haussa les épaules et passa une main sur son crâne dégarni, avant de jeter un regard vers la guerrière, l’interrogeant en silence sur la possibilité de se rapprocher du feu, ce à quoi elle répondit d’un hochement de tête. Sans lâcher le vieil homme et son sac du regard, elle remit quelques branches dans le feu, faisant jaillir des flammes presque jusqu’à la voûte du plafond, ce qui eut pour effet de provoquer un grognement de protestation à la forme allongée près du foyer, et une tête blonde et ensommeillée surgit brusquement de sous la couverture.
Curieusement, il fallut beaucoup moins de temps qu’à l’accoutumée à la barde pour se réveiller, et quelques instants seulement après avoir ouvert les yeux, elle bombardait déjà le vieil homme de questions, sur sa présence dans le bois à cette heure là et par ce temps, sur sa connaissance de la région, sur ce qu’il faisait pour gagner sa vie, et enfin, après un coup d’œil curieux, sur le sac de toile et ce qu’il contenait.
Le vieillard grimaça sous ce déluge de question tout en retirant son manteau trempé pour l’étendre non loin du feu dans l’espoir qu’il sèche un peu, puis pris avec reconnaissance l’infusion de plantes que la guerrière lui tendait, content de boire à petites gorgées le liquide brûlant. Assis sur le sol, il tira d’une main distraite le sac, qu’il avait posé à terre, tout près de lui, de manière à ce qu’il touche sa cuisse, ce qui attira bien sûr, d’autres questions de la part de Gabrielle, visiblement très intriguée. Pendant quelques instants, le vieil homme parût hésiter, se caressant un menton hérissé de quelques poils blancs, puis sembla prendre sa décision et se redressa pour s’adresser à la barde.
-« Je n’ai pas l’habitude de parler de mes travaux. Les rares fois où je m’y suis laissé aller, alors que j’étais encore très jeune, je n’ai eu que des ennuis. »
Entendant cela, la barde s’avança légèrement, paraissant encore plus intéressée, et la guerrière haussa un sourcil intrigué, d’autant plus que le regard du vieillard semblait craintif, ce qui poussa Gabrielle à poser une main rassurante sur son bras.
-« Ne t’en fais pas, nous avons l’habitude d’aider les gens qui ont des ennuis plutôt que de leur en provoquer de nouveaux. »
Galiléos hocha la tête, jeta un coup d’œil vers Xéna, qui acquiesça d’un mouvement du menton, se gratta le crâne, puis haussa les épaules.
-« Je n’ai pas besoin d’aide pour quoi que ce soit, j’aimerais juste que vous gardiez ce que je vais vous expliquer pour vous. »
Les deux femmes hochèrent la tête avec un bel ensemble, leur expression inspirant apparemment confiance à l’homme qui termina son infusion d’un trait, se racla la gorge, puis ouvrit le sac pour en sortir un livre épais et à la couverture usagée qu’il ouvrit à la première page, montrant aux deux amies la carte du ciel dessinée là.
-« J’ai commencé à observer le ciel alors que j’étais encore adolescent. La lune, les étoiles, tout cela me fascinait, et très vite, je ne me suis plus contenté de les admirer et j’ai voulu comprendre, savoir d’où venait la lumière, pourquoi on ne voit les étoiles que la nuit, et comment tout cela était organisé. »
Il se tut une seconde, le temps de reprendre son souffle et la barde en profita pour l’interroger, l’air sincèrement intéressé.
-« Mais l’ordre cosmique est l’œuvre des Dieux tout simplement, non ? »
Le vieillard sourit, secouant négativement la tête.
-« C’est ce que tout le monde croit, et ce que je pensais aussi quand j’étais très jeune, mais à présent, je suis persuadé que les Dieux n’ont rien à voir avec les étoiles. »
Il posa un index sur la première page du grimoire, tapotant du bout de l’ongle la carte qui y était dessinée.
-« Regarde bien. Regarde comme chaque étoile, chaque constellation semble être exactement à sa place. Je ne peux pas croire que ce soit l’œuvre des Dieux.
- Et de qui, alors ? »
Le vieillard leva les yeux vers la guerrière qui s’était rapprochée de sa compagne pour observer le livre avec elle et avait passé son bras sur son épaule d’une manière apparemment machinale.
-« De personne. L’univers est ainsi fait, d’une façon extrêmement logique d’ailleurs, mais ça ne veut pas dire que les Dieux aient grand chose à voir avec. »
Cette réflexion arracha un sourire à Xéna qui ne put s’empêcher de chuchoter avec un certain amusement.
-« Il n’est pas étonnant que de telles hypothèses t’attirent des ennuis avec tout l’Olympe ! »
Cette fois encore, Galiléos secoua la tête..
-« Non, ce ne sont pas les Dieux qui m’en veulent, et ce n’est pas parce que je réfute leur participation à la création des étoiles qu’il m’est arrivé d’avoir des problèmes. »
Gabrielle, que la conversation paraissait passionner, se pencha vers l’homme, si visiblement pressée de savoir ce qui lui causait tant de souci qu’il ne put retenir un petit sourire.
-« Ce qui dérange et amène ceux à qui je parle de mes recherches à me considérer comme un vieux fou, ce sont les théories que j’ai développées au fil du temps. »
Il se tut un instant, observant d’abord les visages curieux des deux amies avant de retourner à son grimoire, tournant quelques pages pour leur montrer une autre carte.
-« Jour après jour, je prends des notes, j’observe, je remarque et j’essaie de faire quelques déductions de ces observations. Et, après bien des années, j’en suis venu à m’interroger sur certains faits qui sont tenus pour certains par le commun des mortels, mais qui ne le sont plus du tout pour moi. »
De nouveau il s’interrompit, amusé de voir les deux femmes suspendues à ses lèvres et manifestement impatientes d’en savoir davantage. Mais il ne fit pas durer le suspense trop longtemps, content de trouver enfin des oreilles attentives et indulgentes pour lâcher la petite phrase qui résumait toute sa théorie.
-« Je ne crois pas que la terre soit plate, ni que le soleil tourne autour d’elle, d’ailleurs. »
La guerrière fronça les sourcils, regarda la barde puis le vieillard, et finit par éclater de rire, tandis que Gabrielle, elle, ne lâchait pas l’homme du regard, l’expression plus intriguée qu’amusée, attendant manifestement qu’il leur donne quelques précisions. Mais vexé par la réaction de Xéna, celui-ci ne semblait pas vouloir reprendre la parole, ce qui incita la barde à l’interroger directement.
-« Comment la Terre pourrait-elle ne pas être plate ? C’est impossible ! »
Galiléos eut un sourire un peu amer, tendant ses mains vers les flammes comme s’il avait brusquement froid avant de répondre doucement.
-« Pourquoi pas ? La lune est bien ronde, elle. »
Cet argument sembla troubler les deux femmes, mais le vieillard, poursuivit immédiatement.
-« Et les étoiles, si je ne suis pas certain de leur forme, ne sont sans doute pas plates elles non plus. »
La barde en resta sans voix un instant, mais la guerrière elle, ne se laissa pas désarçonner plus longtemps et interrogea à son tour.
-« Si la Terre était ronde, comment tiendrions-nous dessus ? »
L’homme haussa les épaules et saisit une brindille qui traînait près de feu pour tracer deux cercles dans la terre qui recouvrait le sol, le premier très petit, et le second d’un diamètre bien supérieur.
-« Imaginez que le grand cercle représente la terre, et le petit la lune. Vous remarquez que la courbure est bien moins marquée sur le grand. Et ce qui est visible avec de simples cercles tracés sur le sol doit être encore plus évident à l’échelle de ces deux planètes. »
Satisfait de sa petite démonstration, le vieillard releva la tête pour observer les réactions des deux femmes, notant d’abord l’attitude réfléchie de la guerrière, avant de voir la barde, qui réprimait difficilement un bâillement, se pencher vers le sol, comme si elle voulait regarder les deux cercles de plus près.
-« Pour que personne ne sente ou ne voit la courbure, il faudrait que le cercle soit particulièrement grand… Ca ferait de la Terre une espèce d’énorme sphère… »
Cette remarque parût faire plus que plaisir au vieillard, qui sembla soudain mesurer plusieurs centimètres de plus tant il se redressait.
-« Je ne connais pas les dimensions de la Terre, mais il me paraît évident qu’elle est de très belle taille. Et puis, comment voulez-vous qu’elle soit plate ? Imaginez-vous une espèce de galette qui flotterait dans l’espace, comme ça ? »
Cette fois, ce fut Xéna qui réagit le plus vivement, sa compagne étouffant de nouveau un bâillement.
-« Supposer que ce soit une sphère ne rend pas la chose plus probable. »
L’homme haussa les épaules, une nuance de dédain passant dans son geste.
-« Bien sûr que si ! Il suffit de voir la lune. »
L’argument ne convainquit apparemment ni la guerrière ni la barde, qui restèrent toutes deux songeuses alors qu’elles regardaient les deux cercles dessinés sur le sol, attitude qui finit par tellement agacer le vieillard qu’il se releva et saisit son manteau, le jetant sur ses épaules pour aller vers l’entrée de la grotte, poussant un soupir de satisfaction en constatant que l’orage avait cessé et que la pluie ne tombait plus. Souriant et beaucoup plus détendu, il revint vers les deux femmes et ramassa son livre, qu’il glissa dans le sac avant de s’incliner légèrement devant celles qui lui avaient tenu compagnie durant la soirée.
-« Je dois m’en aller maintenant, j’ai encore beaucoup de chemin à faire. »
Gabrielle, qui somnolait appuyée contre l’épaule de sa compagne, rouvrit brusquement les yeux, paraissant stupéfaite.
-« Maintenant ? Tu veux t’en aller tout de suite, en pleine nuit ? Qu’as-tu donc à faire de si urgent que ça ne puisse attendre au moins l’aube ? »
Souriant plus largement, le vieillard rajusta complètement son manteau tout en répondant d’une voix douce.
-« Je suis à la fin de ma vie, et manifestement le monde n’est pas prêt à comprendre ou admettre ce que je pense avoir découvert. Si j’avais eu des enfants, c’est à eux que je l’aurais transmis, mais je ne me suis jamais marié et n’ai aucune descendance, alors je vais dissimuler ce grimoire, jusqu’à ce que quelqu’un de disposé à accepter mes théories, et peut-être même à les développer, le découvre. »
Profitant du « réveil » de sa compagne, Xéna la lâcha pour se lever et vint rejoindre l’homme de l’autre côté du feu, posant une main sur son épaule.
-« Cela peut sans doute attendre le jour. Rien ne t’empêche de dormir quelques heures ici. »
Le vieillard adressa un sourire de remerciement à la guerrière, mais secoua négativement la tête.
-« Non. J’ai encore énormément de chemin à faire, et à mon âge, le temps est forcément compté. »
La grande femme brune n’insista pas quoi qu’elle en pense, et serra l’avant bras que Galiléos lui tendait, acquiesçant même d’un mouvement du menton lorsqu’il lui expliqua à mi-voix qu’il avait l’intention d’aller le plus loin possible vers le Nord. Un moment, elle envisagea de l’interroger sur le choix de cette direction précise, mais abandonna devant l’empressement qu’il mettait à partir, se contentant de désigner la forme de Gabrielle, déjà allongée sous la couverture, près du feu, en murmurant : « Salue-la de ma part », puis de tourner les talons, sortant de la grotte en silence avant de s’éloigner dans la nuit.
Pensive, Xéna le regarda partir jusqu’à ce que sa silhouette s’estompe dans la nuit, puis alla s’allonger près de sa compagne, souriant quand la barde, pourtant assoupie, vint se coller contre elle.

Ce n’est que le lendemain qu’elles eurent l’occasion de parler de cette rencontre inattendue, alors que l’orage de la veille n’était plus qu’un souvenir et que le chant des oiseaux s’élevait dans un ciel d’un bleu éclatant. Tout en buvant une infusion, assises juste à l’entrée de la grotte pour profiter des premiers rayons du soleil, les deux femmes évoquèrent le vieillard, reconnaissant l’une et l’autre ne pas avoir été vraiment convaincue par ses hypothèses, mais trouvant toutes deux qu’elles avaient quelque chose d’intrigant. Ce fut finalement la barde qui conclut la conversation, terminant sa boisson chaude en soupirant.
-« C’était un drôle de bonhomme, je me demande s’il avait toute sa tête. »
Sa compagne acquiesça d’un mouvement du menton, passa un bras sur les épaules de sa compagne et leva les yeux vers le ciel comme si elle y cherchait une réponse à tous les mystères de l’univers.

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Commentaires
S
aujourd'hui, j'ai du temps, alors je lis, et je me fais plaisir ;) et du coup, pourquoi garder ce plaisir pour moi seule ? pourquoi ne pas remercier les bardes qui laissent leur plume voler sur nos parchemins numériques pour nous enchanter de contes éphémères … merci ;)
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I
L'entrée en matière est longuement bien décrite avec une arrivée dans la grotte qui ne manque pas de piment(sacrée Xéna!)...Puis le lent réveil de Gabrielle et son irrésistible besoin de sommeil m'ont bien fait rire..Une approche très originale sur un thème pas évident;mais qui fait mouche pour moi:Merci Gaxé.<br /> <br /> <br /> <br /> Isis.
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T
On reconnait de suite la plume qui nous enchante depuis des années maintenant. Les descriptions sont toujours aussi complètes avec un vocabulaire très riche. <br /> <br /> <br /> <br /> J'ai énormément apprécié l'idée du personnage de Galiléos, même si j'ai eu l'impression qu'il te manquait un peu d'inspiration pour l'histoire liée à ce personnage: le grimoire ne m'a pas convaincue...<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, le talent est toujours là, et j'ai hâte de lire ta prochaine fiction.
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